6 Décembre 2024
Tout ce qu’on lui dit de ne pas faire, le manipulateur pervers narcissique (pn, homme ou femme) le fait. Quand il veut quelque chose, il est prêt à tout. Il n’accepte pas qu’on lui dise « NON ! ». C’est un petit enfant… Il va le faire derrière notre dos, à notre insu, utiliser un moyen détourné. Il est très opiniâtre, c’est « idée fixe », il va insister, baratiner, argumenter encore et encore : il ne supporte aucun frein à ses envies, aucune contrainte, aucun échec Il persiste dans son objectif, n’accepte pas qu’on l’empêche d’avoir ou de faire ce qu’il veut. Il n’a pas de respect pour les autres, il n’en tient pas compte. Il n’y a que la menace d’une lourde sanction qui pourrait le dissuader, et encore, ce n’est même pas évident, vu son assurance de ne pas être « pris », ou sa certitude de toujours s’en tirer. D’autant plus que la révélation de son outrepassement, de son forfait, peut se produire bien plus tard. Mais pour certains, la « peur du gendarme », de la révélation publique, peut suffire car il tient à son image plus qu’à tout autre chose.
À un moment ou à un autre, sa faute sera constatée, parfois d’une manière tout à fait inopinée (hasard ou providence ?), mais en attendant, il aura joui de sa désobéissance, du fait de nous contrarier, de nous avoir défiés, bernés. D’avoir réussi ! Il se croit plus malin. De façon puérile, il y a dans sa tête cette idée de « Je le veux, je l’aurai » et du « pas vu, pas pris » qui l’illusionne et lui assure la réussite de sa tromperie, de sa ruse. Et même s’il est découvert, il retombera sur ses pattes tel le chat, dit-on. Il a un aplomb phénoménal et un culot sidérant. Il rebondit ! C’est le roi de la transgression, de l’irrespect des limites.
Comme il a un goût immodéré pour les stratégies, pour les supercheries, il peut chercher une complicité ou une faille pour arriver à ses fins. Et nous mettre devant le fait accompli.
C’est quelqu’un qui trompe, qui triche, qui trahit, qui vole, qui poignarde dans le dos. On ne peut avoir aucune confiance en lui. Il pratique la distorsion de la vérité pour que sa version colle à son désir, à ses intérêts. Ses promesses de même que sa parole donnée ne valent absolument rien sauf à un moment où il veut impressionner par sa fiabilité. Mais ce n’est que du calcul, pour son image. Il n’a pas d’honneur : il ment avec une facilité déconcertante. Un pn n’hésite pas à remettre en cause un accord ou à renier un serment. La bonne conduite à laquelle il s’engage lors du mariage, ça lui passe au-dessus de la tête, il n’a aucune intention de s’y tenir. Il dira bien un « OUI » solennel, mais c’est juste pour avoir ce qu’il veut : une proie ligotée. Un pn ne devrait même pas être autorisé à témoigner en justice, mais c’est chimérique du fait qu’il est très habile à duper autrui par sa comédie. Le pn est un très bon acteur.
Avoir un pn dans sa vie, c’est une « plaie », c’est côtoyer une drôle d’engeance, c’est être pris dans une mascarade, une sale farce. C’est avoir un ennemi qui ne dit pas son nom, fourbe, qui n’agit que selon son bon plaisir et bien souvent contre nous, ouvertement ou non. On ne le découvrira peut-être que tardivement. Le pn est indomptable, imprévisible. C’est une écharde entrée dans notre chair : la douleur ressentie est là pour nous prévenir qu’une action est requise de notre part : il faut l’extraire dès qu’on le peut. Il faut ouvrir les yeux.
Il faut parfois patienter avant la libération. L’idéal, c’est quand le pn décide de lui-même de s’en aller… Pourquoi partirait-il ? Pour une autre proie, par envie de renouveau, de conquête, pour nous infliger la peur de l’abandon, le supplice de la triangulation. Ou bien parce qu’on ne lui procure plus assez d’attention, de satisfaction, il se sent négligé, on ne montre plus nos émotions, on ne réagit plus à ses provocations, on devient indifférent, on ne se bat plus, on ne fait plus d’effort pour lui, on ne l’écoute plus, on se détache, on ne s'illusionne plus, on est désenchanté… Donc, le pn n’y trouve plus son compte : on ne le nourrit plus. Il n'a plus de pouvoir.
Bien sûr, ne vous mettez pas en danger si le pn est violent, s’il vous plaît.