Manipulateur pervers narcissique : « Ne réveillez pas le chat qui dort » …

Une fois que les choses se sont stabilisées, que le manipulateur pervers narcissique (pn, homme ou femme) est sorti de notre vie, ne se trouve plus dans les parages, il vaut mieux éviter de se rappeler à son souvenir.

Il se peut dans certaines circonstances qu'on soit tenté ou qu’on sente le devoir de communiquer avec un pn alors qu’on avait atteint la paix. Cela peut être pour des raisons très variées comme par exemple : on a rencontré une vieille connaissance commune qui le salue, on a appris une nouvelle le concernant ou bien nous avons un nouvel évènement dans notre vie. On se dit que ce serait bien de lui adresser des félicitations, des condoléances, des souhaits d’anniversaire, des vœux de rétablissement, de l’informer, de lui transmettre un message… Il vaut mieux oublier notre bonne action, notre politesse. On risquerait de s’en repentir.

Le pn n’a rien à faire de notre civilité, ni de notre gentillesse, il ne la comprend pas, celle-ci représente une faiblesse voire une menace pour lui. Notre démarche risquera d’être contre-productive, de raviver une colère qui sommeillait, de ramener une querelle « sur le tapis ». Notre bon geste somme toute humain, sera mal perçu, mal interprété.

Le temps a passé, les souvenirs se sont émoussés, la souffrance s’est calmée, les moments les plus difficiles se sont éloignés, nos larmes ont séché… On pense agir en personne « normale », sauf que celle en face ne l’est pas dans le sens communément admis.

Le pn va profiter opportunément de la porte entrouverte soit pour essayer de se réintroduire subrepticement dans notre vie, soit pour raviver une querelle, soit pour nous flageller par sa langue, nous infligeant une blessure cinglante telle celle du fouet de la méduse. Et on va regretter vivement notre initiative nous laissant une brûlure, une humiliation, une amertume en échange. Ou éventuellement, à Dieu ne plaise, devoir repousser le danger de harcèlement d’un pn qui voudrait revenir dans notre vie. On n’avait pas besoin de cela. On a réveillé le chat qui dormait !

Il est hyper méfiant, faisons-lui du bien et il y verra du mal ou au moins une menace : de la malveillance, de l’insincérité, de la provocation. Le pn nous juge d’après ce qu’il a compris de la marche du monde tout comme nous l’avions vu au début nimbé de valeurs morales qu’il n’a pas en réalité. Nous sommes incompatibles, irréconciliables, nous vivons dans deux mondes différents.

Revanchard, aigri, puéril comme il est, il vaut mieux l’oublier et s’en faire oublier. De toute façon, avec un pn, quoi qu'on fasse, on le fera mal !

« Qu'est-ce qu'il me veut ? »