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Création de bijoux avec des gemmes naturelles, et du verre d'art filé au chalumeau - Les pervers narcissiques : découverte en détail et en profondeur de leur mode de fonctionnement délétère, comment y faire face, comment s'en libérer, comment en guérir et comment se reconstruire. Développement personnel. Sagesses, d'où qu'elles viennent... Réflexions éducatives. Blog féminin par excellence, mais pas que...

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Méthode du manipulateur pervers narcissique : « Jacques a dit… », s’en méfier.

Ou comment faire passer un message, comment mentir, sans se mouiller

Quand on a compris par expérience que le personnage en question ment souvent, il faut bien sûr ne pas accorder systématiquement du crédit à tout ce qu’il avance

La méthode du manipulateur pervers narcissique (pn, homme ou femme) que j’appelle « Jacques a dit » est une méthode mentale puissante et terrible que ce retors utilise pour diriger la pensée de sa proie, pour la tromper et de là, la manipuler à son avantage à lui, la perturber, attaquer sa défense, pour la faire se soumettre voire s’effondrer. Il s’agit de la faire se sentir isolée, anormale, bête, non-conforme. Pour soutirer ce qu’il échouerait à obtenir sans cela. Quelle valeur donner à son affirmation ?

Soit ce sont des paroles qu’il a réellement entendues, mais qu’il aurait pu s’abstenir de répéter. Il peut même évoquer des propos dont il dit ne pas vouloir les révéler pour ne pas faire de peine, ce qui est encore plus nuisible pour l’esprit de la proie. Donc il sème le doute, répand une menace flottante, qui peut tout faire imaginer par son esprit.

Soit il a tout inventé ! Et c’est encore pire s’il parle d’une personne décédée à qui on accordait du crédit, auprès de laquelle on ne peut donc plus vérifier la véridicité des dires.

C’est un poids majoré qu’il va exercer sur la conscience de sa cible, possiblement de portée ou de conséquence grave dans le sens où cela peut la marquer à vie, lui faire perdre toute confiance en soi ou toute estime de soi, lui faire prendre une décision qu’elle n’aurait jamais prise sans son intervention voire son invention, rompre un lien de longue date... C’est une usurpation. C’est une falsification imaginée, créée pour son propre intérêt par ascendant. Il va influencer, se faire obéir par personne interposée, mine de rien. Et il n’aura même pas honte d’utiliser un tel subterfuge, avouant ainsi en réalité son impuissance.

Il s’agit d’une forme de triangulation, c’est de faire intervenir une tierce personne, réelle ou imaginaire, ou bien un groupe, en rapportant à sa proie des paroles soi-disant prononcées, pour la déstabiliser, pour lui faire croire des choses, ou la faire agir contre son gré, impressionnée car impressionnable. Il cherche par ce subterfuge à donner plus de poids à son discours, à confirmer le bien-fondé de sa parole, de son avis : qu’elle se trompe, qu’elle est bizarre, non conforme, seule à penser autrement. Ou même à donner à un quidam un rôle de critique à son encontre sans se mouiller : il répète juste, soi-disant !

Il fait cela pour induire des doutes dans son esprit, pour l’anéantir, pour la démolir. C’est le « on », ou « les gens », ou quelqu’un de plus précis qu’elle ne pourra pas ou n’osera pas questionner pour vérifier ses dires. Cela peut être les paroles d’une personne perdue de vue, décédée à laquelle on n’a plus accès. Cela peut aussi être sur un sujet intime, elle aura honte et elle restera coincée sur quelque chose qui lui fait mal, le pn sait comment faire. Alors que si ça se trouve, personne n’a rien dit. Tout est faux. C’est juste de la manipulation pour lui faire faire quelque chose qu’elle ne veut pas. C’est pour la convaincre, pour la vaincre. Un terrible abus.

Parlons de ruse ! Le pn l’a peut-être aussi utilisée avec une personne non avertie auprès de qui il veut obtenir un avis allant dans son sens, lui ayant raconté une histoire sciemment tronquée pour influencer sa réponse.

Méfions-nous dès que le pn utilise cette introduction : « Tiens, Jacques a dit… », « J’ai entendu dire que… », « Tout le monde dit que… » nous découvrirons d’ailleurs par la suite qu’il ment abondamment. Et il a un sens moral élastique ! Mais en attendant cela nous trouble et induit un inconfortable malaise dans notre esprit. Il faut parvenir à rester détaché(e) face à cette affirmation et ne pas s’y attarder pour ne pas se laisser ébranler. Ce qui n’est pas évident, émotionnellement parlant. Il se peut que ce soit vrai, mais il vaut mieux se fier à son propre ressenti : plus l’assertion nous fait du mal, nous trouble, plus il y a des chances qu’elle fût mal intentionnée, pour nous mettre dans l’embarras, et qu’elle soit carrément fausse.

Cette technique est certainement l’outil le plus destructeur, le plus pernicieux et le plus sournois qu’utilise le pn. Sur le coup, on subit parce que cela ne nous viendrait jamais à l’esprit que le pn puisse mentir, avoir tout inventé d’après l’image qu’il a projetée de lui. Il se sert de la confiance qu’on a bien mal placée en lui, il n’en est pas digne.

Se détacher de l’influence du jugement d’autrui, ce n’est pas facile, mais ça peut être vraiment salutaire. C’est se faire confiance. S’accorder suffisamment de jugeote. Ne pas adhérer au piège tendu. Le pn peut se révéler par moments des plus répugnants !

 

 

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