Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
aux-pierres-de-la-lune.over-blog.com

Création de bijoux avec des gemmes naturelles, et du verre d'art filé au chalumeau - Les pervers narcissiques : découverte en détail et en profondeur de leur mode de fonctionnement délétère, comment y faire face, comment s'en libérer, comment en guérir et comment se reconstruire. Développement personnel. Sagesses, d'où qu'elles viennent... Réflexions éducatives. Blog féminin par excellence, mais pas que...

Le cheminement jusqu’à la rupture avec un manipulateur pervers narcissique…

La victime s’en rendra compte très vite, le manipulateur pervers narcissique (pn, homme ou femme) est quelqu’un qui papillonne, que ce soit en pensée, en actes ou en paroles, ce n’est pas quelqu’un de fidèle, de fiable. Son dysfonctionnement en fait un être déloyal qui vit uniquement selon son propre intérêt. Elle doit se préparer à voir son cœur très souvent malmené, sa confiance abusée. Et même sa personne rejetée.

Quand on rencontre un pn, tout se passe bien… Il est agréable, prévenant, ce qui ne l’empêchera pas de se montrer parfois très radin, regardant. Mais il peut aussi ouvrir en grand sa bourse et offrir un gros cadeau (quelquefois acheté en seconde main ou au rabais) qui pourrait se révéler piégeant du fait de sa valeur et de la dette qu’il crée.

Au début de la relation, le pn est euphorique, il a décroché un trophée, il a fait une bonne pêche ! La proie se retrouve mise sur un piédestal ce qui peut lui causer une sorte de malaise car elle ne sait pas si elle est vraiment à la hauteur. Elle ne se sent pas être une « vedette ». C’est piégeant car il va falloir qu’elle essaie de toujours agir de manière à ce que cette appréciation louangeuse soit méritée. Mais le pn a besoin de se glorifier à travers la cible qu’il a réussi à conquérir. Donc il a intérêt à la valoriser dans un premier temps.

Étant un être humain, sa proie va forcément le décevoir même si c’est de façon minime au bout d’un moment. Exigeant, il va le lui signifier sans souvent beaucoup de tact. Ce n’est pas son fort. La victime descend déjà d’un degré. C’est le premier nuage… Le pn qui n’assume pas son caractère faillible de simple humain, va en plus commencer à rejeter ses propres défaillances sur elle. « Il connaît la notion de culpabilité, mais il ne supporte pas de se sentir coupable. » (Jean-Charles Bouchoux). Il faut donc pour s’en exempter, qu’il la projette sur quelqu’un d’autre. Il a une phrase magique pour ce faire : « C’est de ta faute… ». C’est là que commence une lente dégringolade pour la victime, accablée jour après jour par une culpabilité qui ne lui incombe pas, sans qu’elle n’ait rien fait de mal.

La relation avec un pn est une « affaire de manques ». Si nous avons un vide, un manque, un besoin dans notre vie, nous sommes possiblement en danger qu’une mauvaise personne, le subodorant ou à qui nous l’aurons confié, se présente prétendant le combler.

Qu’on cherche un emploi, une solution pour avoir tel service, qu’on soit timide, esseulé, qu’on ait un air mélancolique dû à un deuil, à une séparation, qu’on marche toujours seul dans la rue… Le pn est à l’affût, il remarque tout. S’il ne connaît pas déjà sa cible, il est capable de la suivre, de la guetter, de l’aborder. Il cherche une prise pour son emprise. Il va savoir trouver les mots qu’il faut pour appâter la personne. Il va se montrer respectable, sérieux. Il va faire rire sa cible si elle est triste. La faire se sentir plus légère. Lui offrir son aide, son réconfort, sa présence. L’embobiner. « Se vendre ». Elle ne distingue pas la toile en train de se tisser. À moins qu’elle ne soit très méfiante… Attention, si quelqu’un passe en un instant d’un visage jovial à un regard noir avec des yeux qui tuent quand nous refusons son offre, son appât, nous avons là un signal rouge.

Il ne le dira pas, mais bien que se présentant lui-même en sauveur, le pn cherche aussi quelqu’un qui va le combler, le sauver, à qui il va s’accrocher. Le pn n’est pas un prince charmant ou une charmante princesse. C’est quelqu’un qui doit cacher sa misère, sa pauvreté intérieure. Il a besoin d’au moins une autre personne pour exister, pour faire illusion, pour être sa béquille, son inspiration. Pour être son miroir lui renvoyant une belle image de lui. « Miroir, mon beau miroir… » Se montrant au début idéal (patron, ami, prétendant, membre de la famille…) mais ne cherchant que son intérêt personnel, il va subrepticement inciter sa cible (ou ses cibles) à lui donner satisfaction, à le servir, à suivre ses avis. Il va la conditionner à lui obéir, à endosser ses fautes, à se laisser dominer, à supporter ses coups bas par des stratagèmes piégeants d’autant plus qu’il la fait tourner en bourrique, il dit tout et son contraire, déstabilise. Il lui fait croire qu’elle ne vaut pas grand-chose, ne lui suffit pas, ne fait pas assez… et toutes sortes d’horreurs que son machiavélisme lui inspirera suivant les évènements. Parfois longtemps après, la victime réalisera que le pn avait un discours très pauvre, répétitif, lassant. Et très souvent désagréable et frustrant à huis-clos. Son but n’est pas de rendre heureux quoi qu’il ait pu promettre.

Tout nouveau, tout beau, comme on dit, puis la nouveauté s’affadit, la proie perd de son attrait, la routine maltraitante s’installe, or le pn s’ennuie rapidement d’autant plus qu’il est vide. Il va avoir envie de quelque chose de plus palpitant, de plus épicé. Il va repartir en chasse, à la découverte d’une nouvelle cible. Il doit séduire pour briller. En couple, il peut même faire le joli cœur avec une autre personne devant son conjoint, cela ne le dérange pas (c'est du vécu !).

Si le pn ne sait pas rendre heureux, il sait rendre jaloux avec son fameux stratagème de triangulation d’une grande cruauté, faisant croire qu’il va être plus heureux ailleurs avec quelqu’un de mieux, qui l’aime mieux, distillant dans le cerveau de la proie une forte idée d’incapacité, d’incompétence. Rappelons que lui ne sait pas aimer. Il possède.

Même si sa victime s’est pliée à tous ses diktats, a fait tout ce qu’elle pouvait, le pn se lasse quand même d’elle. Le jeu n’est plus aussi passionnant. Sa proie ne lui suffit plus malgré ce qu’elle lui apporte. S’il reste, c’est pour des raisons pratiques, d’utilité, de sécurité et pour son confort. Il a sa place réservée en quelque sorte. Mais son intérêt est ailleurs. Il a besoin de conquérir, voire qu’on lui résiste un temps. Ce qu’il aime, ce sont les défis, ce qui met du piment dans sa vie. Il a besoin de se sentir vivant.

Il n’y a pas forcément de rupture physique, parfois image sociale oblige, mais il y a en tout cas rupture d’attrait dirais-je. La maltraitance va augmenter envers la proie actuelle par moult critiques et humiliations, les répits vont diminuer. Rien ne va plus. Il y a un délabrement de la pseudo-relation. Même s’il peut encore y avoir des sursauts occasionnels. Le pn se lasse comme un enfant d’un jouet, tendant les bras vers un autre.

Il peut être prêt à mettre en jeu une longue union, il vendrait son père et sa mère pour avoir ce qu’il veut. Il se sait assez fort, assez malin, pour récupérer une ancienne proie en cas de besoin. Il fera les choses de façon à paraître innocent de la rupture pour ne pas en supporter la responsabilité aux yeux de l’entourage. En général, il aime paraître victime. Mais l’orgueil peut l’emporter, et dans ce cas, il voudra montrer que c’est lui qui a « jeté » l’autre pour ne pas se montrer « abandonnable » et ne pas ressentir la honte qui va avec. Il peut parfois se servir des deux versions, variant suivant les interlocuteurs.

Le pn a un « œil baladeur », prêt à profiter de toute opportunité qui se présente pour briller, pour se valoriser auprès de nouvelles personnes rencontrées. Dans la rue, auprès d’un nouveau collègue, une nouvelle connaissance, un nouveau membre ou ami de la famille…  C’est dans l’ADN de son dysfonctionnement. C’est un séducteur dans l’âme. Même s’il ne va pas jusqu’à l’adultère. Il peut évoluer dans un milieu strict où il n’est pas convenable de batifoler. Il peut vouloir simplement éblouir par son discours, par son « savoir », par sa tenue, dans ce cas, il se contentera de retenir l’attention d’une personne profitant d’un miroir vierge dans lequel il se verra beau, non accusé de tous ses méfaits, de toutes ses injustices accumulés par une proie lassée de lui. Il se sent « neuf ».

Une « relation » avec un pn est une tromperie, une escroquerie sentimentale. Bien paraître pour se servir de l’autre. Parfois pour semer la zizanie. Pour éprouver son degré d’influence. Se remplir de l’attention d’autrui. L’oublier sera vécu comme un outrage pour lui.

Il lui faut entretenir sa bonne opinion de lui-même, la nourrir. Si la proie ne l’arrête pas, tant pis pour elle. C’est manger ou être mangé. Le système de terreur du parent pn fonctionnait, il va agir de même et y tenir dur comme fer. Le recours aux sentiments, c’est pour manipuler. Il s’arrange avec sa conscience pour légitimer sa manière d’agir en faisant des dégâts. Il sait pourtant ce qu’il fait, il n’est pas dans l’aliénation.

Il faut s’en protéger. Il n’y a aucune raison de se sacrifier pour lui. Sa pathologie est incurable car il ne veut pas en sortir. Il n’a aucune pitié pour l’autre. Donc on ne doit pas avoir pitié de lui. Il sait qu’il fait mal. Lui, il va bien, c’est l’autre qui est détruit à petit feu. Est-ce juste ? Bien sûr que non ! La victime du pn n'est pas responsable de la rupture avec celui qui l'a escroquée dès le départ quoi que celui-ci en dise.

Article rédigé sur la base d’une vidéo de Vanessa sur sa chaîne Youtube Terrapsy Capsule : « Les vraies raisons de la rupture avec un narcissique ».

 

Le pn amorce l'amour chez sa cible par de la fausse gentillesse. Il sait que c'est la clé pour pouvoir obtenir d'elle ce qu'il veut ensuite..

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article