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Création de bijoux avec des gemmes naturelles, et du verre d'art filé au chalumeau - Les pervers narcissiques : découverte en détail et en profondeur de leur mode de fonctionnement délétère, comment y faire face, comment s'en libérer, comment en guérir et comment se reconstruire. Développement personnel. Sagesses, d'où qu'elles viennent... Réflexions éducatives. Blog féminin par excellence, mais pas que...

Réactions post-traumatiques normales après avoir connu un manipulateur pervers narcissique...

Après avoir quitté un manipulateur pervers narcissique (pn) ou avoir pris de la distance avec lui, il se peut que nous vivions diverses manifestations plus ou moins désagréables, bien que normales : c’est ce qu’on appelle le syndrome de stress post-traumatique ou de stress post-narcissique…

Ces réactions d’intensité variable sont de plusieurs sortes, nous ne les connaissons pas forcément toutes. Bien qu’elles soient inconfortables et déplaisantes, il faut savoir que c’est tout à fait normal d’en passer par là, il est donc inutile de rajouter de la souffrance à la souffrance

On peut distinguer plusieurs catégories de symptômes :

1 – Des pensées et des souvenirs intrusifs et persistants :

  • Nous avons des flashbacks qui se présentent et qui nous font comprendre ce que nous avons vécu d’une autre façon, à la lumière de ce que nous avons compris des stratagèmes de manipulation. On revoit des scènes, des évènements qui se sont passés, en en saisissant un sens nouveau. Ce sont des découvertes qui bien que pénibles et persistantes, peuvent être libératrices : on a l’impression d’avancer en compréhension, on conscientise mieux ce que nous avons subi ;
  • Des souvenirs nous reviennent à partir d’un élément déclencheur : une odeur, une expression, une photo, une chanson, un film, un objet, des symboles associés à un épisode de notre vie avec le pn (épisode heureux ou malheureux)… nous allons alors revivre des souvenirs de manière intense et avec émotion, notre esprit s’absente d’ailleurs à ce moment-là, et puis il revient soudain à l’instant présent. On a l’impression d’avoir « voyagé » dans le passé ;
  • Des pensées obsessionnelles et des émotions écrasantes qui persistent du matin au soir et dont on n’arrive pas à se défaire, sans déclencheur particulier, cela peut être de la haine, de la colère, l’impression de ne pas pouvoir s’en sortir ;
  • Des cauchemars peuvent perturber notre sommeil, ceux dont nous nous souviendrons, rappelant des scènes, des situations que nous avons vécues, ou bien d’autres cauchemars terribles qui paraissent sans rapport mais peuvent néanmoins avoir un lien ténu…

2 – Des doutes quant à notre bonne santé mentale :

  • On se demande si on a vraiment eu affaire à un pn…  Est-ce qu’on a eu raison de penser que c’était une personne toxique, est-ce qu’on a eu raison de réagir comme ça ? Peut-être que c’était le pn qui avait raison de dire que nos réactions étaient trop émotionnelles ? On doute de ses ressentis face au pn, étaient-ils justes ? On se met à douter de ce qu’on est, de qui on est réellement, et de ce qu’on veut vraiment dans la vie… on a du mal à prendre des décisions, à s’engager… On doute de ses perceptions : si on voit quelqu’un manipuler, si on repère quelqu’un de mal intentionné, on peut penser qu’on se « fait des films ». On se dit que peut-être on est fous, que peut-être que ce n’était pas un pn, et qu’on a tout inventé ! L’histoire qu’on a vécue est tellement ahurissante qu’on a du mal à y croire ! D’autant plus que le pn nous a beaucoup critiqués, il a miné notre assurance, nos opinions, notre sentiment d’avoir du bon sens, nous avions toujours tort d’après lui, il nous a retourné le cerveau ! C’est inconfortable mais c’est normal de ressentir tout cela, ça partira un jour…

3 – Des symptômes divers :

  • La phobie sociale, la peur des gens, la peur d’être dans un lieu où il y a plein de monde, la peur de se rendre d’un lieu à un autre, la peur que les personnes qu’on croise soient des pn, la peur que les prochaines personnes qu’on rencontrera soient des pn et nous voudront du mal ;
  • On peut connaître des addictions, de la toxicomanie ;
  • Des pensées intrusives et obsessionnelles diverses ;
  • Une dépression réactionnelle à la relation d’emprise : plus d’énergie, plus de motivation, pensées négatives persistantes et incapacité d’être en joie, troubles alimentaires…
  • Des peurs ou des interdictions intérieures en lien avec ce qu’on faisait avec le pn ou avec ce qu’on avait l’intention de faire avec lui

Voilà, ce n’est pas mal, ce n’est pas grave, ce n’est pas une tare, inutile de culpabiliser ou de se sentir anormal, c’est la suite logique des choses. Mais ça peut vraiment nous handicaper…

Attendons donc que Stan Carrey nous enseigne comment dépasser tout ça dans la prochaine vidéo qu’il se propose de faire à ce sujet… cet article étant la transcription de ses propos très intéressants.

Je vous rappelle que Stan Carrey est l’auteur d’un livre qui semble très apprécié des lecteurs : « Pervers narcissique, l’identifier, le fuir, se reconstruire ».

 

 

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R
Merci pour les articles qui aident beaucoup
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De rien ! Heureuse de pouvoir partager mon cheminement avec les personnes qui lisent mes articles...
R
L'impression que c'est moi
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Moi aussi...